Newsletter : Avril 2021 | ||
Bonjour Visiteur, RUBRIQUES
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Le billet du mois | ||
Pour la promotion de l'éducation ! La baisse du niveau de l’enseignement en Tunisie est évidente. Il faut restaurer l’enseignement public et gratuit, remis en cause de fait, par la pratique des heures supplémentaires, en pratique imposées aux parents, fussent-ils de conditions modestes ! D’autre part, la diminution des programmes, suite à la pandémie a aggravé son déficit d’ouverture, sur le monde et sur la production intellectuelle internationale, ainsi qu’un manque de connaissance des œuvres philosophiques : Ce qui aliène l’esprit critique. Fait évident, seule l’école républicaine peut nous sauver du retour au tribalisme et au régionalisme, condamnée, dans l’ère bourguibienne. Dans ce domaine, la fermeture des Kouttabs et des écoles confessionnelles islamiques constitue une urgence.
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Études internationale | ||
En attendant l’engagement d’un dialogue national !La Tunisie subit une crise politique, sans fin prévisible. Le conflit entre le président de la république et le chef du gouvernement bloque, de fait la gouvernance du pays. Les activités gouvernementales se limitent à la gestion des affaires courantes. Comment traiter cette « crise gelée » ? D’ailleurs le gouvernement actuel et les partis qui le soutiennent, sa « ceinture parlementaire » ne semblent pas avoir de visions d’avenir, à mettre en application, pour répondre aux attentes des citoyens. Fait évident, il y a une rupture entre la classe politique et les citoyens. Comment sortir du « goulot d’étranglement », de l’impasse qui, hélas, n’est pas conjoncturelle.
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Tahar Ben Ammar, le négociateur de l’indépendanceTahar Ben Ammar était un grand propriétaire terrien. Il continua l’œuvre de son père, qui était propriétaire de plusieurs domaines agricoles à Bourada, Kharja (pont de Bizerte) et Cebala, qu'il gère en utilisant les techniques agricoles les plus modernes à l'instar des colons français. Tahar Ben Ammar vivait les empiétements de la colonisation et subissait sa concurrence déloyale. Tahar Ben Ammar et les revendications nationales : Suite à la publication du livre de Abdelaziz Thaalbi, la Tunisie Martyr, une première délégation tunisienne, part à Paris, le 6 juin 1920, pour présenter les revendications nationales. Tahar Ben Ammar la rejoint le 17 juin. Ce qui permit, à la délégation, grâce à ses connaissances, de rencontrer des parlementaires français. Tahar Ben Ammar, préside la deuxième délégation tunisienne (décembre 1920-janvier 1921), qui réussit à rencontrer le président du Conseil Georges Leygues et son successeur Aristide Briand. Faisant valoir les revendications tunisiennes, Tahar Ben Ammar affirme : « Nous demandons une chambre délibérative élue au suffrage universel ou, à défaut, au suffrage le plus large, à condition d'en assurer l'indépendance complète vis-à-vis de l'administration, où siègeraient, en nombre égal, Français et Tunisiens, dans une collaboration permanente, pour que les Français profitent de notre expérience et pour que nous profitions des expériences des Français» (le journal Le Temps, 30 janvier 1921). Après sa participation au parti Destour, qui venait d’être créé, Tahar Ben Ammar rejoint le parti réformiste, en décembre 1921
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Articles en ligne | ||
Tahar Ben Ammar : le négociateur de l’indépendance, L'économiste maghrébin, 24 mars 2021 Les velléités de transgression de l’Etat, L'économiste maghrébin, 18 mars 2021 Géopolitique : la mise à l’épreuve de la gouvernance. L'économiste maghrébin, 08 mars 2021
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