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Newsletter de Khalifa CHATERAnalyses géopolitiques : Septembre 2019
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RUBRIQUES
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Le billet du mois Études internationales Articles en ligne
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- Le billet du mois |
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Décès du professeur André Martel, un ami de la TunisieSeptembre 2019 Le professeur André Martel (Cavaillon, 4 mai 1930 - Aix en Provence, 15 aout 2019) vient de nous quitter. Il fut un grand ami de la Tunisie. À sa demande, après avoir rempli ses obligations militaires, André Martel fut affecté en Tunisie où il enseigna l’histoire au Collège Sadiki de Tunis, à l’Institut des Hautes Études, à la Faculté des Lettres de Tunis-Kasbah de 1954 à 1959. Rattaché au CNRS (1959-1962), il compléta à Paris, à Alger, à Rome et à Londres les recherches entreprises en Tunisie sur Les Confins saharo-tripolitains de la Tunisie 1881-1911, sujet de sa thèse d’Etat de doctorat ès-lettres soutenue en Sorbonne en 1966 sous la direction du doyen Pierre Renouvin. Il rejoint Tunis en 1962. Après la soutenance de sa thèse, il fut nommé Maître de conférences à la Faculté des lettres de Tunis et y enseigna jusqu’en 1967. Nommé professeur d’histoire contemporaine à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Montpellier en 1967, il fut élu vice-président de la nouvelle Université Paul Valéry Montpellier III en 1970, puis président en 1975. André Martel a participé, par ses cours et sa direction de recherches à la formation de la première génération des historiens tunisiens. Ses publications dans les Cahiers de Tunisie sont pertinentes. Resté fidèle à la Tunisie, il y passait ses vacances, saisissant cette occasion pour rencontrer ses anciens étudiants, désormais ses collègues. |
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- Études internationales | ||
Tunisie, le tournant politique … !Pr. Khalifa Chater L'économiste maghrébin, n° 772, du 7 aout au 4 septembre 2019
Le "jeudi noir", le 27 juin, marqué par deux attentats terroristes et l’hospitalisation du président de la république sembla brouiller les cartes. Une mobilisation de députés avait pour ordre du jour l’éventuelle vacance du pouvoir. Une vacance temporelle devait assurer la promotion du chef du gouvernement, comme président de la république alors qu’une vacance définitive permettrait de nommer un président par intérim, conforté par l’écartement éventuel du président de parlement, lui aussi malade. Pouvait-on parler d’une "révolte blanche", de l’alliance gouvernementale ? L’arrivée de Mohamed Naceur et sa présidence de la réunion, devait restaurer la situation et mettre en échec les velléités de certains députés. Démentant l’opération, des acteurs rejettent "le qu’en dira-t-on", la falk information diffusée par Facebook. Fait certain, l’alliance gouvernementale revint à la charge, lorsque le président refusa de ratifier les amendements qu’elle a votés, pour écarter des concurrents, promus par les sondages d’opinion. "Une guerre contre le pouvoir (présidentiel) " fut engagée. On formula même "l’hypothèse d’une destitution du président" (Voir Ech-Charaa al-Magharibi, 23 juillet, pp. 4 et 5). Le Président aurait "violé la constitution", en rejetant les recommandations d’exclusion. Les dirigeants de certains partis auraient-ils organisé cette opération, l’auraient cautionnée de fait ou laissé faire ? En tout cas, ils ne l’ont pas revendiqué. Mais peut-on ignorer le jeu underground ? Lire la suite |
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Bonne lecture | ||